Les réflexes archaïques
Une base essentielle dans la construction motrice, cognitive et affective.

A quoi servent-ils ?
Un réflexe archaïque (ou primitif) est un mouvement automatique et involontaire en réponse à un
stimulus particulier. Celui-ci peut être un son, une sensation tactile, une odeur, un goût, une image, un changement de position.
Par exemple, le réflexe d'agrippement du nouveau-né se déclenche lorsqu'il y a un contact à la base de ses doigts.
La plupart des réflexes archaïques émergent in utero et s'intègrent au cours de la première année de vie de l'enfant.
Le bébé, déjà in utero, effectue des mouvements liés aux réflexes; une sorte de chorégraphie pré-écrite.
Cela permet leur intégration.
Ces mouvements participent à la maturation du système nerveux central et au développement de tout un réseau de connexions neuronales au sein du cerveau.
Ces réflexes contribuent grandement au développement des fondements de la motricité.
Parfois, certains réflexes :
- vont rester actifs (= ne s'intègrent pas)
Ainsi, un enfant né par césarienne n'aura pu effectuer les mouvements du passage dans le canal utérin ; mouvements liés, entre autre, au réflexe spinal de Galant.
Un enfant qui aura sauté l'étape du ramper risque d'avoir les réflexes des pieds encore actifs.
- réapparaissent suite à choc physique ou émotionnel. Le réflexe tonique labyrinthique peut par
exemple être réactivé lors d'un choc arrière (coup du lapin).
Se mettent alors en place des compensations et de ce fait des troubles peuvent apparaitre au niveau
moteur, cognitif ou émotionnel.
